À l’heure du chacun chez soi et chat pour tous, est-il vraiment possible de développer le télétravail sans aggraver les silos ?
Télétravail et transversalité : l’équation compliquée
L’un des effets marquants de la pandémie de Covid-19 sur le monde du travail a été très certainement ce changement de paradigme sur le lieu et les modalités du travail.
Que ce soit dans un open space, un bureau fermé ou en jogging dans son canapé, le travail est le même.
Plus besoin d’étendre sans cesse les mètres carrés de bureaux pour accueillir de nouvelles équipes. Réaliser que finalement ce qui compte c’est que le travail soit fait.
Cela redistribue toutes les cartes du monde du travail. On ne manage pas ses équipes de la même manière à distance, on ne dispose pas toujours du même confort qu’au bureau, on d’échange pas de la même manière, le lien social est certainement le plus négativement impacté. Terminé les petites discussions informelles, les rencontres dans l’ascenseur, les déjeuners improvisés avec ses collègues.
Selon une étude récente menée par des chercheurs sur les équipes de Microsoft aux États-Unis avant et pendant la pandémie de Covid-19, l’accélération fulgurante du télétravail perçue comme une démocratisation pour certains, une aubaine pour d’autres (dont Microsoft), s’est avérée finalement un frein voire un retour en arrière en termes de décloisonnement des organisations.
Des chercheurs mandatés par Microsoft ont analysé les habitudes de travail de plus de 60 000 salariés de Microsoft US.
Durant le premier semestre 2020, ils ont décryptés toutes les interactions entre collaborateurs (mails, calendriers, chat, visio, appels, outils collaboratifs…).
Et voici le résultat : “Nos résultats montrent que le travail à distance à l’échelle de l’entreprise a rendu le réseau de collaboration des travailleurs plus statique et cloisonné, avec moins de ponts entre les parties disparates. Par ailleurs, il y avait une diminution de la communication synchrone et une augmentation de la communication asynchrone.”
Malgré la digitalisation accélérée des entreprises, l’offre impressionnante d’outils collaboratifs, et une adoption massive de ceux-ci (due à la pandémie), la communication, la collaboration et le partage de connaissances sont les grands perdants.
Ce constat démontre l’importance du lien social au sein des entreprises, la part intangible de l’informel, et surtout remet en évidence la place capitale des assets humains au sein des entreprises.
Une entreprise n’est pas une somme de personnes ou un empilement d’expertises. Une entreprise est organique : c’est un flux continu de compétences, de connaissances, de savoir-faire, d’émotions, d’envies, d’ambitions qui s’entrechoquent et interagissent au quotidien pour créer la valeur et la culture de l’entreprise
Les outils collaboratifs créent certes des passerelles merveilleuses et un maillage virtuel entre les employés, mais ils ne les connectent pas véritablement.
Chez elqano, nous apportons cette couche manquante, fine mais essentielle : créer les chemins parmi ces passerelles, en mettant en relation des besoins et des connaissances, des questions et des réponses, en bref connecter les gens.
Pour en savoir plus sur l’étude menée par Microsoft sur les effets indésirables du télétravail : cliquez ici
À lire aussi : l’article de Guillaume de Calignon dans Les Échos
L’un des effets marquants de la pandémie de Covid-19 sur le monde du travail a été très certainement ce changement de paradigme sur le lieu et les modalités du travail.
Que ce soit dans un open space, un bureau fermé ou en jogging dans son canapé, le travail est le même.
Plus besoin d’étendre sans cesse les mètres carrés de bureaux pour accueillir de nouvelles équipes. Réaliser que finalement ce qui compte c’est que le travail soit fait.
Cela redistribue toutes les cartes du monde du travail. On ne manage pas ses équipes de la même manière à distance, on ne dispose pas toujours du même confort qu’au bureau, on d’échange pas de la même manière, le lien social est certainement le plus négativement impacté. Terminé les petites discussions informelles, les rencontres dans l’ascenseur, les déjeuners improvisés avec ses collègues.
Selon une étude récente menée par des chercheurs sur les équipes de Microsoft aux États-Unis avant et pendant la pandémie de Covid-19, l’accélération fulgurante du télétravail perçue comme une démocratisation pour certains, une aubaine pour d’autres (dont Microsoft), s’est avérée finalement un frein voire un retour en arrière en termes de décloisonnement des organisations.
Des chercheurs mandatés par Microsoft ont analysé les habitudes de travail de plus de 60 000 salariés de Microsoft US.
Durant le premier semestre 2020, ils ont décryptés toutes les interactions entre collaborateurs (mails, calendriers, chat, visio, appels, outils collaboratifs…).
Et voici le résultat : “Nos résultats montrent que le travail à distance à l’échelle de l’entreprise a rendu le réseau de collaboration des travailleurs plus statique et cloisonné, avec moins de ponts entre les parties disparates. Par ailleurs, il y avait une diminution de la communication synchrone et une augmentation de la communication asynchrone.”
Malgré la digitalisation accélérée des entreprises, l’offre impressionnante d’outils collaboratifs, et une adoption massive de ceux-ci (due à la pandémie), la communication, la collaboration et le partage de connaissances sont les grands perdants.
Ce constat démontre l’importance du lien social au sein des entreprises, la part intangible de l’informel, et surtout remet en évidence la place capitale des assets humains au sein des entreprises.
Les outils collaboratifs créent certes des passerelles merveilleuses et un maillage virtuel entre les employés, mais ils ne les connectent pas véritablement.
Chez elqano, nous apportons cette couche manquante, fine mais essentielle : créer les chemins parmi ces passerelles, en mettant en relation des besoins et des connaissances, des questions et des réponses, en bref connecter les gens.
Pour en savoir plus sur l’étude menée par Microsoft sur les effets indésirables du télétravail : cliquez ici
À lire aussi : l’article de Guillaume de Calignon dans Les Échos