À l’heure de la généralisation du télétravail et de la chasse aux talents, les organisations doivent repenser leurs modes de travail et plus généralement leur culture interne. Objectif : développer une approche plus positive parmi les collaborateurs. Explications.
Du temporaire qui dure ! Si le doute était permis à l’entame de la crise sanitaire, il apparaît désormais certain que le travail hybride (présentiel + distanciel) va persister dans les prochaines années. Et ce, pour une raison simple : c’est le souhait des salariés. “Selon une enquête que nous avons réalisée, 30 % des employés ont affirmé qu’ils seraient susceptibles de changer d’emploi s’ils devaient être présents tous les jours au bureau, expliquait ainsi – dans un récent article sur le travail hybride – Bryan Hancock, associé chez McKinsey.
“Le capital humain étant plus rare que le capital financier, les entreprises devront s’adapter aux exigences des meilleurs talents.”
Bryan Hancock, associé chez McKinsey.
Autrement dit : cette nouvelle donne hybride aura indéniablement des conséquences sur la manière d’organiser le travail demain. En conséquence, beaucoup d’organisations vont devoir repenser leur culture interne (management, valeurs…) pour la rendre plus positive et donc plus attractive. C’est tout simplement une question de survie. Toujours selon le cabinet McKinsey, les entreprises dotées d’une culture saine affichent un rendement trois fois plus élevé que leurs concurrentes.